Lors d'un accident de voiture en état d'ébriété, un jeune acteur se confie à sa psy sur ses troubles liés à l'enfance, et en particulier à son père alcoolique, violent et drogué...
En voyant Honey Boy, j'ai du mal à y voir autre chose qu'une psychothérapie de luxe pour Shia Labeouf, dont le film est l'histoire de son enfance, bien que les noms soient ici modifiés. Et d'ailleurs, il est surprenant de voir celui-ci jouer le rôle de son père qui lui en a tant fait voir durant cette enfance où il le poussait à être acteur, afin de gagner de l'argent à sa place ou à dilapider tout ça sous formes de substances. Du coup, j'ai eu l'impression d'être toujours à côté de l'histoire, qui ne m'est pas adressé, et tout ça est finalement une catharsis pour Labeouf qui a écrit le film à la suite de la découverte de troubles du comportement, qu'il a décidé de vomir ce qui le ronge depuis son enfance, volée par un père possessif, violent, et qui ne le comprendra jamais. L'acteur qui joue Shia à 12 ans, Noah Jupe, est très bon, ainsi que Shia lui-même jouant son père, mais je suis par contre surpris de ne pas voir ou presque la mère, jouée par Natasha Lyonne, dont on comprend qu'elle a quitté son mari soit parce qu'il est violent, ou parce qu'elle vit avec une femme. Je suis moins amateur des scènes dites contemporaines avec Lucas Hedges qui joue Shia à 18 ans, soit peu avant qu'il explose au cinéma avec Transformers.
Peut-être suis-je passé à côté, ce qui peut arriver, mais je n'arrive pas à voir l'intérêt, outre celle de la thérapie pour l'acteur, du film.