Hong Kong Godfather, c’est en gros les films de cape et d’épée dont la Shaw Brothers s’était faite maître. Ils sont ici transposés à l’ère moderne de l’urbanisme d’un Hong Kong eighties. Une trame plus que classique qui est servie par des personnages plus que caricaturaux. On pense au traître de service, aux hommes de mains loyaux (Mad Wei et… Playboy Lung, si ce n’est pas du surnom ça !) sans y oublier le big boss de service, l’acteur Sek Kin (connu pour son rôle de méchant dans Opération Dragon avec Bruce Lee) et ainsi de suite. Le résultat ne se fait pas attendre. L’ensemble est plutôt plat. Il y a quelques scènes qui donnent à voir. Elles ponctuent un ensemble qui n’échappe pas à un aspect souvent bancal, et ce jusqu’au final que beaucoup ici et là mettent sur un piédestal. Sur cette partie du film, je n’irai pas à l’encontre de son gros (seul?) point positif qui donne tout ce qu’il a. Le final se gargarise d’une surenchère qui se veut chaotique et sans concession. On peut dire que l’on prend son pied mais après, disons-le s’être ennuyé par moment.
En conclusion, il manque à ce Hong Kong Godfather de la tension dramatique, un minimum de travail de réalisation et (surtout) de photographie. Un faux rythme le contamine avec un jeu d’acteur plutôt stéréotypé.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2012/05/23/hong-kong-godfather-1985-johnny-wang-lung-wei-avis-critique/)