Tiens ! Prends ce crochet dans ta poire, Williams !
J'avais pensé à "Hook il est Peter Pan ?" comme titre de critique, mais c'était sans compter sur Rano84 (j'aurais dû m'en douter, tout comme le mien, ton humour est douteux lui aussi...oui c'est un compliment). Tant pis, tandis que mon chien monte la garde, j'ai dû faire un crochet pour finalement rebondir in extremis sur un nouveau titre, juste avant de me coucher et de m'exclamer: "Jab-andonne !"
Ca me fait penser, vous savez comment on appelle le napperon d'un avocat ? Un crochet du droit !
Hum, ok, la critique, vite !
WILLIAMS SEREIN
Robin Williams est taillé pour ce rôle. Tout pataud et légèrement bedonnant au début du film, il retrouve rapidement une grâce et une agilité qui lui permettent de camper un Peter Pan flamboyant.
Julia Roberts incarne la Fée Clochette, une Tinkerbell à en crever. Pourtant pas super fan de la beauté toute relative de la dame, je dois dire que je suis tombé sous le charme, toute jeune et toute craquante, ses 102 dents aidant bien (petit clin d'oeil gratuit à une personne qui se reconnaitra). Bob Hoskins complète ce casting de premier choix. A noter que j'ai lâché un "Oh tiens on dirait Phil Collins !", étonné de le trouver là. "Another day in paradise", me suis-je dit en mon for intérieur.
Ô CAPITAINE ! MON CAPITAINE !
Mais celui qui vole la vedette à tout le monde lors de chacune de ses apparitions, c'est bien le Capitaine Crochet, incarné par un Dustin Hoffman en roue libre. L'acteur se fait plaisir, et nous régale avec une palette délirante, et un look qui m'a fait penser au "Bill le Boucher" du non moins excellent Daniel Day-Lewis, une bonne dizaine d'années plus tard. Oui bon, des fois mes associations hein, ne cherchez pas !
WILL I AM ? NON, WILLIAMS ON T'A DIT !
Musicalement, le film envoie du lourd. L'ambiance sonore nous transporte au coeur de Neverland (le pays imaginaire, pas le ranch, même si je vous accorde que les deux destinations peuvent paraître malsaines et puis elles plaisent aux enfants...). Williams nous joue une véritable séréna-de en l'honneur de tout ce petit monde qui donne vie à ce déluge d'imagination, le tout sans double faute s'il vous plaît !
Je me suis donc retrouvé avec vingt ans de moins en revoyant ce bon vieux Hook ! Tonton Spielberg a fait de Peter Pan un sacré divertissement, et m'aura permis de redevenir un "Lost Boy" pendant un peu plus de deux heures.
"Hooked on a feeling", en quelque sorte. Version Blue Suede, merci.