Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai bien entendu visionné la bande annonce, mais je ne n’étais pas préparé à Horns. C’est un mélange assez improbable de film d’horreur, de sexe, de thriller, de love story et… de comédie ! Tout ces genres mis bout à bout donnent un résultat étrange, mais pas désagréable. Comme une sauce exotique à laquelle on ne peut pas donner de nom ou d’origine mais qui est diablement bonne.
Daniel Radcliffe prouve une nouvelle fois qu’il peut tout jouer, passant du rire aux larmes avec justesse. On est loin de ses débuts catastrophique dans Harry Potter. Lui même n’arrive plus à se regarder jouer aussi mal. Ici ce n’est pas le cas.
N’oublions pas Juno Temple, absolument divine dans le rôle de Merrin la jolie rousse au corps laiteux sous des vêtements diaphane (j’ai beau être une fille qu’est-ce qu’elle est belle !).
Même si certains passages m’ont paru un peu cheap (notamment la fin un peu grand guignolesque) l’ensemble s’avère vraiment plaisant. Le réalisateur, Alexandre Aja, un français a su rendre cohérent, avec brio, des univers et des genres antinomiques.
La bande son est elle aussi intéressante avec notamment Hero de Bowie.
J’ai passé un très bon moment et je n’ai pas vu passer les deux heures du film. Comme Ig on cherche qui est le tueur de sa bien aimé et de rebondissements en rebondissements j’ai été scotché à l’écran.
Loin d’être une spécialiste des films d’horreur, j’ai aimé cette dualité entre le héros, cet ange déchu prêt à tout pour venger sa belle et sa volonté de rester un homme de bien.
Horns sort le 1er octobre et je vous encourage à aller découvrir ce film fourre-tout et pourtant divertissant.