Est-ce qu'on a encore envie de voir un film avec comme toile de fond le Covid en 2024 ?
Et bien je ne crois pas. ou du moins il faut que le film soit réussi et nous emporte.
Malheureusement ce n'est pas le cas ici...
Dans Hors du temps, Olivier Assayas nous propose de revivre le confinement avec 2 frères qui ne s'entendent pas très bien, et leurs épouses dans la maison familiale. On y suit d'un côté Paul (Vincent Macaigne), complètement hypocondriaque et de l'autre Etienne (Micha Lescot) qui en a rien à foutre de tout.
Le temps est long pendant ces mois de confinement, on se fait chier même si on est à la campagne et malheureusement c'est aussi le cas dans la salle, le temps est long à regarder ce film d'1h45, ressenti 2h30. Notamment à cause des propos pseudo philosophiques attribués aux personnages, surtout Etienne, et des allusions à l'art qui nous parviennent plus ou moins. Ce qui donne l'impression qu'Assayas se prend pour un philosophe (raté), un donneur de leçon, et pète un peu plus haut que son cu.
Heureusement Vincent Macaigne apporte de l'humour, ponctuellement, ce qui permet de rendre la projection un peu plus vivable.
Hors du temps sort en juin, il devrait faire beau, profiter plutôt du beau temps à moins d'avoir envie d'une dépression...