Ce film raconte avec finesse mais non sans humour la dépression d'un acteur célèbre. On y suit G. Canet, perdu, le moral dans les chaussettes, dans un spa aseptisé et très froid. Cette première partie est une réussite. Quiconque a frôlé la dépression ne peut que s'y retrouver. Mais il y a une deuxième partie.
Entre alors en scène un ancien amour. Les retrouvailles sonnent justes cependant on ne comprend pas vraiment comment l'acteur remonte la pente. Ce d'autant moins que, petit à petit, l'on perd le fil de l'intrigue et l'on a droit à un documentaire sur la vie d'une vieille dame, hétérosexuelle puis bi voire lesbienne. On assiste à son mariage, longuet, longuet, sans participer aucunement aux réjouissances, sans comprendre les rires et la gaieté des invités. L'on a, lors de ce même mariage, droit à un concert de chants d'oiseaux vocalisés par deux siffleurs d'oiseaux et ça dure et ça dure et l'on attend avec impatience la fin du film.