Horse Soldiers est tiré de l'histoire vraie des douze premier
militaires des Forces spéciales américaines, qui furent envoyés en
Afghanistan suite aux événements du 11 septembre 2001. L'armée
américaine a dû prendre contact avec un chef de guerre local, le
général Abdul Rachid Dostum. Celui-ci était l'un des dirigeants de
l'Alliance du Nord, un groupe armé musulman afghan luttant contre les
talibans et leur régime politique, l’Émirat islamique d’Afghanistan.
Le film est lui même tiré d'un roman narrant cette histoire.
D'ailleurs le nom du protagoniste principal - Mitch Nelson - n'est
pas celui du capitaine de l'escouade, qui se trouve être en réalité
Mark Nutsch. Malgré quelques recherches je n'ai pas pu trouver
d'explications sur l'usage d'un nom de scène.
L'histoire nous entraine alors les péripéties de l'équipe 595 en
pleine Guerre d'Afghanistan. La coopération avec les forces en
présence sur place et les conflits internes rendent la mission
compliquée. Sur ce point, le scénario montrent bien les difficultés
et le décalage qu'il peut exister entre les Américains et les
Afghans. Les différences existent d'ailleurs autant au niveau
militaire et technologique qu'au sein des mentalités, ce que le film
met bien en évidence au travers des personnages.
L'on a cependant du mal à s'attacher à eux, si bien que
l'on ne craint pas véritablement de perdre l'un d'eux lors des
combats.
C'est notamment le cas pour l'adjudant chef gravement blessé lors
d'un assaut, dont la survie est éclipsée par les scènes épiques qui
suivent.
Le film a des intentions honorables mais laisse un sentiment
d'inachevé. Cela reste cependant agréable à regarder d'autant plus
qu'il s'agit d'une histoire vraie. Celui n'est d'ailleurs pas
autant manichéen que la communication le laissait à penser.
C'est dans ces moments là que l'on regrette l'absence d'une note
moyenne entre 6 et 7. J'attribue joyeusement la note de 13/20 pour la
découverte d'un film intéressant doublé d'une véracité historique
avérée.
Étant d'humeur joyeuse, je préfère le 7 au 6.