Encore un parasite
Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en...
le 22 mai 2021
3 j'aime
Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en deux parties. Tant pis pour le désordre chronologique, c'est Hospitalité (2010), le deuxième long-métrage du cinéaste japonais qui débarque le premier sur les écrans français. Avec sa drôle d'histoire d'intrus qui vient semer la zizanie au domicile d'une petite famille qui abrite une modeste imprimerie, Fukada déroule une fable assez lisible sur le souci de protectionnisme des japonais et la peur de ce tout ce qui est étranger. C'est un parasite (encore ?) qui fait office de révélateur dans ce film qui adopte un ton plutôt léger et souriant qui ne rappelle que très vaguement le Théorème de Pasolini. Malgré une certaine subtilité, le scénario, qui tend vers l'absurde au fil des minutes, ne maîtrise pas tout et quelques sous-intrigues se perdent en chemin de même que plusieurs personnages (la fillette, la première épouse, l'employé). Pas de quoi s'alarmer, les événements incongrus qui surviennent dans ce presque huis-clos viennent fort à propos interroger sur la propension de chacun à protéger son pré carré, en se méfiant comme de la peste de tout ce qui lui est extérieur. Sans s'apercevoir que le danger vient le plus souvent de l'intérieur. Le tout étant dit avec une certaine sérénité, le message, simple mais pas simpliste, ne passe que mieux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Au fil(m) de 2021
Créée
le 22 mai 2021
Critique lue 1.6K fois
3 j'aime
D'autres avis sur Hospitalité
Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en...
le 22 mai 2021
3 j'aime
2ème de son auteur, alors âgé de 30 ans seulement, le glissement progressif de la comédie de moeurs familial vers le burlesque fonctionne parfaitement. Manque peut-être un sursaut dramatique pour que...
le 3 févr. 2022
1 j'aime
Histoire qui pourrait être plus explicite mais dont l’ambiance est très bien rendue : l’histoire du coucou qui déloge son hôte, la femme du coucou vole à la femme son mari , l’espace mental et...
Par
le 2 juin 2021
1 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13