Sans être un chef d’œuvre du genre, c'est tout de même une bonne surprise. Parce que j'avais détesté le premier Hostel, pourtant basé sur une idée plutôt bonne : des meurtres et tortures "organisés" pour de riches clients, pourquoi pas ? Mais voilà, j'avais trouvé que ça partait en torture-porn grotesque, racoleur et complaisant.
Ici l'idée est bien mieux exploitée : en s'intéressant moins aux victimes qu'aux bourreaux, à leurs motivations, leurs hésitations et leur évolution, le film offre un intérêt qui va au-delà de la simple boucherie.
Ce Hostel 2 est plutôt bien foutu, dérangeant, et tant pis pour le coté caricatural : je sais pas si l'Europe de l'Est est peuplée uniquement de garnements cradingues, de jolies bimbos pas farouches et de gaillards cruels bien flippants, mais si j'ai pas trop envie d'aller vérifier, c'est que le film est efficace dans son genre.