Hostel : Chapitre II par Rakanishu
Dans Hostel 2 (ou l'Auberge 2 au Québec, merci Wikipedia -_-) on ne suit plus 3 mecs qui vont se faire dézinguer en Slovaquie mais 3 filles. OMG OMG PRISE DE RISQUE §
Mais Hostel 2 est plus qu'une simple suite : après nous avoir montré qu'il existait une organisation qui donne aux riches la possibilité de tuer des victimes non-consentantes, Eli Roth tente de montrer l'envers du décor et le fonctionnement de l'organisation.
Il en résulte d'un point de vue scénario un film beaucoup plus sympathique à suivre que la première heure "American Pie du pauvre" du premier.
Du côté des filles, le film se veut déjà plus direct et confronte celles-ci au danger beaucoup plus tôt que les personnages du premier film.
Mais c'est dans son second arc scénaristique que le film intéresse, en suivant deux américains et tous leurs préparatifs avant d'aller au fameux Hostel, où ils se retrouveront (forcément) face à ces filles pour les torturer.
Mais bon, Hostel n'est pas connu pour son scénario (pas forcément brillant, mais j'avoue que le côté envers du décor et fonctionnement de l'organisation m'avait beaucoup plu). Non, Hostel c'est des instruments de torture rouillé, une image crade, du sang partout, des cris des larmes et de la torture.
Bah on retrouve de tout ça dans ce volet, forcément, mais en "mieux" à mes yeux.
Je m'explique : je ne suis pas trop fan du gore pour le gore ou pour choquer. J'accepte très facilement le gore dès qu'il est saupoudré de fun. Et là où Hostel 1 se voulait plutôt sérieux (même s'il restait assez WTF dans ses tortures), le 2 se lâche dans une dernière demi-heure grand guignolesque où on dérape avec une scie, on fait mumuse avec des pénis et des têtes tranchées, ... C'est sanglant mais ça passe bien, et DIEU QU'EST-CE QU'ON PREND SON PIED #sickboy.
Bref, pour l'envers du décor et pour le fun qui en ressort, je mets un 8 à Hostel 2.