« Le sexe avec un robot c'est comme lire des citations. Parfois, c'est difficile de dire si c'est authentique. » Cette citation qui ouvre le film est attribuée à Abraham Lincoln, en 1903. (ça c'est rigolo).
Ce film est une comédie passable, flirtant parfois avec le vulgaire (mais c'est dans le ton du sujet). Il y a quelques bons moments touchants ou drôles.
Hot Bot Corporation est une société allemande spécialisée dans la commercialisation de robots sexuels plus vrais que nature (on a un plan nichon intéressant pour apprécier la qualité du produit). Elle essaye de s'implanter aux USA mais elle n'a pas les autorisations nécessaires.
Le sénateur Biter (oui...) veut un des modèles, Bardot, qui coûte 500.000$, et il s'occupera, en échange, de faciliter l'implantation de la société sur le sol américain. Il aime se balader nu dans sa maison, parler à son sexe affectueusement après avoir pris une pilule qui va bien. Il envoie deux agents du FBI récupérer le colis à l'aéroport dans le plus grand secret. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu, elle s'échappe.
Deux jeunes garçons un peu geek, Limus et Nard, finissent leur travail dans un fast-food et rentrent en voiture lorsqu'ils percutent quelque chose. Ils renversent Bardot et la pensent morte. Ils vont la cacher chez Limus et élaborent un plan pour se débarrasser du corps... Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Le lendemain matin, elle est réveillée et ils la trouvent dans la salle de bain.
Le sénateur charge les deux agents de retrouver Bardot ; les deux jeunes vont vouloir la cacher et la protéger (et essayer d'avoir du sexe avec mais il y aura toujours un couac). Elle, va apprendre les mœurs humaines, se battre, etc. C'est un robot de caractère.
Il y a un moment très touchant à la fin quand les deux jeunes discutent par textos de l'amour et de l'idée qu'on peut s'en faire, de la réalité des sentiments, de leur authenticité, de ce qu'on ressent pour l'autre.
Un film DTV assez moyen avec plein de moments sextoys. C'est pas vraiment mauvais mais c'est pas bon non plus.