Suite de mes aventures au fond du lit me soignant à coup de films de Marius, une technique qui a fait ses preuves avec Scott Pilgrim et qui continue de me rendre beaucoup trop généreux devant ces choses bizarres qui passent devant mes yeux, visiblement adressées à un public dont je ne fais pas partie et qui veulent absolument nous convaincre que le Geek et le Nerd ont pris le pouvoir et ont le droit de finir avec la jolie fille... Au début c'était sympa comme concept, ça changeait un peu, mais maintenant, à force de ne voir que cela, ça devient presque pénible, surtout que je n'arrive à aucun moment à m'identifier à ces sous-catégories douteuses...

Ici, le héros du jour est hideux, une sorte de Mike Brant dégénéré pour le physique, cheveux et mâchoire obligent, et un concombre rance pour l'intellect, c'est parfois très embarrassant de regarder son visage ou simplement de l'entendre...
Rod est un cascadeur d'opérette qui essaie de marcher sur les traces de son père pour mieux se faire respecter par son beau-père (oui, on dirait pas comme ça, mais dans le film, ça semble logique). Il est accompagné de la bande habituelle d'attardés mentaux, et impressionne la jolie voisine parce que lui, au moins, il est resté fidèle à ses rêves d'enfants et n'a pas fais de compromis d'adulte !... En gros, continuer à être un ado arriéré une fois sa majorité atteinte, squatter chez ses parents sans travailler en jouant à des jeux idiots avec ses amis débiles, c'est sexy semble-t-il... Il y a des scénaristes qui prennent un peu trop leurs rêves pour des sujets de film...

A part ça, rien de neuf, toujours la même vague histoire, c'est plutôt mignon et sympathique, et il y a un ou deux gags amusants. Faut remporter une grosse compétition idiote pour une bonne cause et recevoir la poule en prime, tout cela est extrêmement palpitant.

Comme d'habitude j'ai craqué sur la donzelle, je l'avais déjà bien aimée dans Serial Noceur, elle a un petit quelque chose d'émouvant cette petite Isla Fisher, rien à voir avec mon pur amour pour Mary Elizabeth Winstead (que Dieu bénisse la trace de l'ombre de son orteil droit), mais je suis faible et mourant sur mes oreillers et je note avec ce qui bouge encore chez moi.
Torpenn
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le 10 oct. 2012

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