Un film d'animation Sony Pictures écrit, produit ET AVEC Adam Sandler sur un concept vu un milliard de fois... ouai, tout pour être une catastrophe que tout le monde va zappé... et pourtant le premier Hôtel Transylvanie était une très agréable surprise, déjà en réussissant l'exploit d'être drôle (oui, c'est un exploit pour une production SOny ET/OU Adam Sandler), d'avoir une animation simpliste qui retranscrit le charme des mouvements cartoonesques et des designs iconiques des dessins animé comique des années 90 (Avoir le créateur du Laboratoire de Dexter, Samurai Jack et la bonne série Clone Wars aide bien) et en réussissant a charmer avec ses personnages (je souris toujours comme un gros niais en voyant celui de Dracula), bref, une vrais petite réussite.
Mais est ce que la foudre a réussis a tomber une seconde fois ? Et bien non seulement la foudre est retomber, mais encore plus brillante qu'avant. Sur, le film n'a pas de moment aussi touchant que la révélation du passé de Dracula ou certaines scènes avec Mavis du premier, mais il le compense largement avec un humour encore plus hilarant (même certains gags prévisibles arrive a être a pisser de rire rien qu'avec l’exécution) et chose encore plus surprenante, un message surprenant intelligent et bien mener sur la tolérance... mais surtout sur le politiquement correct. J'en ai vu se plaindre que le personnage de Dracula n'apprend rien car après avoir appris d'avoir accepter que son petit fils n'est pas un vampire... pour qu'au final il soit bien un vampire. Mais le truc c'est que justement, Dracula est autant en tort de vouloir en faire un vampire que son entourage de vouloir le laisser être humain (pour ne pas dire, le forcer a être humain juste pour s'intégrer). Ces derniers le sont probablement plus, car Dracula a au moins le mérite d'essayer de libérer le potentiel du petit, là ou Mavis et la famille de Jonathan le conforte dans un monde de sûretés et de normalité ou il ne se sent clairement pas a l'aise, car le monde de la normalité juge ceux qui ne le sont pas, même les parents de Jonathan qui ne sont que des hypocrites cachant leur intolérance pour bien se faire voir (regarder comme je suis ouverte d'esprit en invitant des couples mixe que je juge PAS DU TOUT sur ce qu'ils sont). Le seul personnage modéle du film est la petite Winnie qui porte un amour aveugle et irréfléchie envers le petit Dennis, qu'il soit humain, vampire ou peu importe. Et Dennis doit juste trouver sa propre voix et s'épanouir sans être forcer, le moment ou il révèle sa vrais nature étant le moment ou il a choisit, pas quand les autres choisissent pour lui. Voila la vrais leçons que Dracula et les autres, ont appris.
On a aussi pas mal reprocher le "méchant" du film qui n’apparaît que dans les dernières 20 minutes. Mais en même temps, le véritable méchant est l'intolérance, donc juste en faire une forme physique d’intolérance extrémistes sans développement ou personnalité... de plus, comme il le dit "je suis mauvais, pourquoi personne ne veut comprendre ?" Mais bon, une scène d'intro en première partie aurait pu aider... même si, ayant vu la scène supprimé qui justement introduit le personnage, ça n'aurait pas été idéal non plus.
Au delà de ça, le reste du film est excellent, les différents gags exploite bien le potentiel comique des monstres, Adam Sandler est toujours le plus mignon des Dracula, mais dans le bon sens, Mavis est toujours touchante par sa passion, Jonathan est moins lourd que dans le premier film, et même le personnage de Mel Brooks qui s'invite a la fin arrive a être assez touchant. L'animation est toujours top avec ses mouvements de cartoon et les expressions des personnages, bref, un très bon film pour enfant malgré la formule des films d'Adam Sandler qui trouve ici son bon dosage.