Ce film m'a guéri d'une dépression chronique, dont j'ai été l'innocente victime un soir d'été 2014.
Un drame qui se termine bien comme on les aime et dont je vais vous raconter les détails ci-dessous.
Le cadre se pose : Il est tard mais il fait encore chaud. L'heure bleue commence à pointer en même temps qu'un mal de ventre dû à l'oppression de n'avoir rien fait de la journée à part sortir ma chienne lhassa apso aujourd'hui décédée mais que je n'oublierai jamais (paix à son âme). Le cadre est posé.
Entre une envie de vomir et de pleurer, j'ai déjà envie d'être au lendemain pour pouvoir ne pas faire tout ce que j'ai à faire. Mais je ne peux pas dormir car j'ai pris un très mauvais rythme et je me couche très tard. Le sommeil c'est pourtant très important, je le sais aujourd'hui, mais étais-je assez mûr à l'époque ????? Rien n'est moins sûr...
Plutôt que d'attendre, devant ma fenêtre dont les volets sont fermés aux 3/4, que l'heure bleue laisse place à la nuit puis au crépuscule, je choisis, ce soir, d'essayer de m'occuper. Pas une mince affaire !
Alors j'allume ma petite télévision, j'y branche mon disque dur. Un creux dans le ventre, je fais défiler des centaines de films car aucun ne me donne envie. Certains d'entre eux ne sont toujours pas visionnés à l'heure actuelle où j'écris ces mots.
30 bonnes minutes passent ainsi... 30 minutes insignifiantes, mais il y aura un avant et un après ces 30 insignifiantes minutes.
Pourquoi choisir ce film et pas un autre, finalement ????????????
Encore aujourd'hui cette question me hante.
Des jolies japonaises qui vont dans une maison kitsch hantée par de la musique tout aussi kitsch, une fille qui se fait mordre le cul par une tête volante devant un magnifique coucher de soleil artificiel, de la pastèque, beaucoup de pastèque, sont autant d'ingrédients qu'il faut pour guérir d'un coup de blues.
Toujours est-il que je n'ai plus jamais été triste depuis ce jour.
Like si toi aussi tu fais partie de l'espèce humaine ;)