BOLL c'est plus fort que toi !!!!!!
SEGA, l’un des plus grands du jeu vidéo (sinon le meilleur pour moi, je suis fan de SEGA), sorti vers 1996, un jeu de tir sur cible (a la manière de VIRTUA COP) où il fallait dézinguer du zombie à tout vas, surnommé HOUSE OF THE DEAD. Succès immédiat pour l’éditeur japonais (sur console mais surtout en arcade). D’autres suites viendront s’ajouter (3 il me semble et un Overkill d’excellent cru sur WII) et c’est toujours avec le même bonheur qu’on explose de la bidoche que ce soit au flingue, au shoot gun ou à la mitrailleuse. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd pour le réalisateur UWE BOLL qui s’attaque directement à son adaptation.
Ici pas de maison ou de lieu sombre et inquiétant, mais une bande de jeunes branleurs qui se retrouvent sur une ile pour une giga rave party arrosé d’alcool et de bombasses en chaleur. Les voila donc sur cette île pour la fiesta, quand une bande de zombies gloutons menée par une créature vicieuse et démoniaque viennent s‘ajouter aux festivités. Ne cherchez donc pas le moindre soupçon de subtilité dans HOTD, y’en a pas. Tout comme le jeu, ca blaste sec pendant une heure et demi (surtout la dernière demi heure). La terreur n’est donc pas de mise, tout n’est prétexte qu’à un déluge de sales gueules (je parle des humains) sensés survivre à cette invasion armées jusqu’aux dents contre une armée de morts vivants maquillés comme des pantins de foire (à part « le boss » honnêtement plus convaincant).
C’est con, mal réalisé (les morceaux du jeu vidéo ne servent à rien), mal joué (on a envie de claquer la tronche aux personnages principaux), mais qu’importe, le film de UWE BOLL est sacrément jouissif et bordélique comme on les aime. Le jeu est un pur exemple de bourinage décomplexé, le film l’est autant et c’est le principal. On aurait juste aimé une bonne petite dose de gore chère à la série vidéo-ludique, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.