Le catalogue ultime des "don't do it"
Des djeunz originaires de Seattle décident de se rendre à une rave sur une île au large. Arrivés dans le coin, ils ratent le bateau qui devait les y mener et engagent un vieux capitaine, Kirk, pour les déposer sur l'île dont ils découvrent le nom, soudainement "l'isla de la muerte". Lorsqu'enfin, après s'être perdus quelques heures dans les bois, ils arrivent enfin sur le lieu même de la fête, les gens ont été tous tués par des zombies vivaces, qui ne mangent pas la chair humaine et se contentent de mordre - un peu -, de bastonner - souvent - et de bondir sur des trampolines, déposés - sans doute par un ingénieur de Twilight - dans les bois. Les filles montrent leurs seins, les mecs s'égarent dans la plus grande bêtise, Kirk sort ses flingues et fume des cigares, le monteur sniffe de la cock et le réalisateur s'ingénue en des séquences toutes plus ridicules les unes que les autres (l'arrivée à la maison... ou le gunfight le plus idiot de l'histoire du gunfight).
Tout ça pour découvrir le fin mot de l'histoire : le méchant est méchant et veut devenir immortel, ce qui arrache à l'un des personnages centraux : "Vous avez fait tout ça pour être immortel... pourquoi ? - Pour vivre éternellement." Ça tombe sous le sens.
Si au moins Boll avait eu le respect du matériau d'origine et l'humilité face à ses capacités de réalisation, mais non, il se contente de tapoter du bout du gland son membre sur la rétine du spectateur pendant une heure vingt.