Nanar à l'orange, ou nanar laqué ?
Quoi ? Tu connais pas Howard The Duck ?
Et me voilà reparti dans cette spirale infernale, obligé de regarder à nouveau ce… ce… film, qui déplaît aux petits comme aux grands. Sûrement car les petits auront du mal à comprendre qu'un faux Donald se retrouve technicien de surface dans un vrai baisodrome, tandis que les grands peineront à apprécier le jeu schizophrénique de Criswell devenu « Dark Overlord of the Universe » et la coupe de cheveux de Lorraine McFly.
Alors que la première partie s'annonce comme sombre et piquante, la seconde est typiquement un film « familial » à la Disney.
Et pour autant, malgré tous ses défauts, Howard the Duck est un nanar que j'aime. Parce que son scénario est totalement stupide et gratuit, parce qu'il est parfois politiquement incorrect, parce qu'il est bourré de références. C'est ce souci du détail qui joue en sa faveur, on sent qu'il n'a pas été bâclé, qu'il est plein de bonne volonté. Et puis, c'est un parfait cliché des années 80, les musiques, la mode, les ambiances, on y est.
Nul doute que si le film s'était clairement affiché comme politiquement incorrect, on tiendrait là un véritable chef d'œuvre. Au lieu de ça, on a droit malgré tout à un bon nanar à plumes, qui mérite d'être bu.
Une note de cinq étoiles, pour faire le grand écart entre le 1 qu'il mérite au nom du septième art, et le 10 qu'il obtient une fois le verre vide.
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