Metteur en scène à la cinéphilie encyclopédique, Scorsese signe, sur un scénario à la Dickens, un hymne au cinéma et à ce pionnier français du 7e art. Avec l’ambition de transmettre le flambeau de cette passion à la jeune génération auquel il destine pour la première fois un film. Visuellement somptueux, certains plans ressemblent à des toiles de maîtres, "Hugo Cabret" ne manque pas de qualités mais, faute de rythme, de personnages fouillés et d’émotion, suscite parfois l’ennui tant cette ode, très académique, à la fantaisie et à la créativité débridée en est paradoxalement dépourvue.
Clin D'œil :
Si vous regardez ce film de Scorsese pour voir le beau Jude Law, il va falloir être attentif : en effet, l’acteur apparaît grimé (le père d’Hugo Cabret) en tout et pour tout 3’ dans un film qui dure 2h !