Huis clos
6.3
Huis clos

Film de Jacqueline Audry (1954)

Une adaptation libre de la pièce de Jean-Paul Sartre, ce qui signifie que le film sort du huis clos pour montrer ce que les vivants disent des morts par le biais d'un écran. Le dispositif fonctionne plutôt pas mal et aère le texte à défaut de respecter totalement l'oeuvre. Pour le reste, les mots de JPS trouvent leur cible et l'on n'a pas le ressenti habituel du théâtre filmé. L'interprétation n'a cependant rien d'époustouflant et Arletty, elle-même, semble parfois ailleurs. Quelques notes d'humour sont les bienvenues dans cet enfer du décor où la mise en scène de Jacqueline Audry, rare femme réalisatrice française dans les années 50, n'est pas mauvaise du tout. Ce n'est pas malgré tout son meilleur film, loin de là.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 15 oct. 2017

Critique lue 678 fois

2 j'aime

2 commentaires

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 678 fois

2
2

D'autres avis sur Huis clos

Huis clos
LeCactus
5

fenêtre sur vie

On essaie tant bien que mal d'ajouter de quoi retenir le spectateur avec notamment les illustrations des restes de vies des trois personnages ; on tente aussi de donner vie aux héros (avec notamment...

le 26 nov. 2012

1 j'aime

Huis clos
inspecteurmorvandieu
3

Critique de Huis clos par inspecteurmorvandieu

Une chambre d'hôtel comme figuration de l'Au-delà, peut-être l'antichambre de l' Enfer, si ce n'est l'Enfer-même. Deux hommes et une femme sont là enfermés sitôt décédés. Après les questions d'usage...

le 22 oct. 2024

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13