Un film dont j'élabore une critique en trois parties:
La premiere, celle de l'incarceration, de l'installation du rapport de force, contemplative, puissante par la longueur de ses plans, poisseuse comme les murs moites d'une prison.
La deuxieme, celle de l'explication, de l'idéologie, mise en scéne dans ce dialogue mémorable entre Bobby et Don, et qui a elle seule mérite que ce film soit vu.
La troisieme, celle de l'agonie, lente et terrible, que je trouve quelque peu incongrue, et qui pénalise grandement cette oeuvre pourtant excellente jusque la.
La réalité des escarres, le cinéma n'en a pas besoin, enfin je crois...( tout du moins pas présenté comme c'est le cas ici )
Pas besoin de me faire mourir et souffrir à la place du personnage principal pour que j'éprouve de l'empathie pour lui, je trouve ce procédé ( comme dans Enter the Void ) sadique et malhonnête.
Néemmoins, dans l'ensemble, cela reste un film à voir ( pour entendre une derniere fois l'horrible Thatcher )