Ce titre n'a pas (forcément) de rapport avec le film, je viens juste d'en sortir, et je suis pris d'une grosse fringale. Je me demande d'ailleurs bien ce que je vais manger ce soir...
Mais passons, ce n'est pas le sujet. Le sujet est le deuxième volet de l'adaptation de la saga littéraire du même nom, à savoir Hunger Games.
On reprend grosso merdo l'intrigue là où on l'avait laissé dans le premier film, à un an près. Donc Katniss et Peeta ont gagné (Youpi ! Ils sont maintenant des meurtriers !) et partent en tournée dans chacun des districts pour célébrer leur victoire, comme le veut la tradition (pays de tarés...). Seulement, tout ne se passe pas comme prévu et pour les 75e Hunger Games, le tout puissant Capitole, décide de sélectionner les tributs (ce sont les participants au cas où vous ne connaissiez pas du tout l'univers) parmi les anciens vainqueurs encore en vie (évidemment, s'ils étaient morts, ça aurait légèrement compliqué la tâche...). Et bien sûr nos deux (faux ?) tourtereaux vont se faire choisir pour participer.
Alors voilà. Mettons les choses au clair. Ce film surpasse son prédécesseur dans absolument tous les domaines. Tous ! Sauf peut-être la musique qui est exactement, à la note près, la même que dans le premier volet. Mais sinon, tout est mieux et ce, même si c'est un épisode de transition qui se fait fortement sentir.
Parlons déjà de la réal. Putain mais que c'est bon de ne plus avoir cet saloperie de Shaky Cam à la con (excusez mon langage, mais j'avais envie de vomir devant le premier). On voit du cinéma et pas cette vaine tentative de se rapprocher du documentaire, genre absolument pas adapté pour conter cette histoire. Donc, déjà, on est devant un film de cinéma, c'est une bonne nouvelle. Ensuite, même si elle ne casse pas trois pattes à un canard (je crois que j'ai des restes de canard au frigo, faut que je regarde), la mise en scène à le mérite d'être efficace, même si le montage est un peu trop épileptique, au point de se perdre par moment. Je salue donc le choix de changement de réalisateur, plus que nécessaire.
J'aimerais vous parler des acteurs. Mais disons que je vais mentionner ceux qui m'ont plu sinon je risque d'être violent. Jennifer Lawrence éblouit le film, rien à voir avec d'autres héroïnes de saga inexpressif au possible dont je tairai le nom. Elle apporte toute la profondeur qu'il faut à son personnage, et transmet une palette d'émotions assez impressionnante. Voilà, c'es à peu près tout. Si, il y a peut-être Jena Malone, même si elle devient presque caricaturale, mais sinon le reste est très moyens voir pathétique. On va rester dans le moyen si vous voulez bien. Woody Harrelson cachetonne et le fait bien, Philip Seymour Hoffman et Donald Sutherland essayent d'apporter leur contribution mais sont bien trop en retrait pour pouvoir réellement impacter le film, tout comme Jeffrey Wright. Il reste Josh "je n'ai qu'une seule expression faciale" Hutcherson et Sam "j'ai une coupe de cheveux qui déchire par tout temps" Claflin. Il y en a un des deux que j'ai trouvé totalement à chier. L'autre était encore correct. Je vous laisse deviner...
J'ai lu les livres. J'ai aimé les livres. Et je dois bien avouer que le film reste une bonne adaptation. Très respectueuse à l'oeuvre principale, surtout dans la volonté d'aller plus loin dans la violence et le côté très sombre de la société peinte devant nos yeux. Attention, il faut mesurer mes paroles, la violence n'est pas aussi crue qu'elle devrait l'être. Mais on en voit toujours un peu plus que dans le premier, ce qui écarte le film du stéréotype du film pour ado classique. Alors maintenant j'espère fortement que la suite, ce dernier volet, franchira encore un cap.
Le deuxième volet de Hunger Games marque un tournant dans la saga mais aussi dans le genre du teenage film. On tente des choses, on essaye de changer. Mais au final, on reste trop proches de nos défauts, de ce besoin de rentabiliser. J'essaye de réclamer quelque chose ici mais, rendons nous à l'évidence, avec des projets comme Hunger Games, comment réclamer un autre traitement que celui auquel on a droit ? Je croise les doigts, il faut que ça change.
Mais en attendant, je vais assouvir cette petite faim qui me guette.