Que le marathon commence...

L'énorme succès de "Hunger games" va déclencher une énorme machine de guerre logistique pour finir la trilogie en 2 ans. Le gros problème est que Gary Ross, l'efficace réalisateur du premier film, n'est pas du genre à travailler dans l'urgence et ne se voit pas livrer un nouvel épisode chaque année pour finir la saga. Francis Lawrence, un habitué des grosses productions ("Constantine", "Je suis une légende") prend donc le relais.
Pour cet épisode, succès oblige, le budget largement est revu à la hausse. Nouveau chef opérateur, nouvelle costumière et beaucoup plus de décors construits que dans le premier film. Visuellement ce film est donc beaucoup plus réussit que le premier où, malgré un beau travail, le manque d'argent se ressentait tout de même un peu. Mais cette inflation s'accompagne aussi d'une tendance à la surenchère dans les effets spéciaux qui amène la franchise dans un terrain plus enclin au spectaculaire (le brouillard, les singes) et souvent irréaliste, ce que Gary Ross avait évité...
Au niveau du scénario, rien de bien neuf. Ce deuxième volet copie la structure du premier film pour une nouvelle bataille dans une nouvelle arène. Au niveau mise en scène, la surprise du premier film ne joue plus, mais il suffit de copier la structure du modèle fait par Gary Ross.