Résumé Wikipédia :
Après l'explosion de l'arène des jeux, Katniss Everdeen et deux autres survivants des 75e Hunger Games ou troisièmes Jeux de l'Expiation (Finnick Odair etBeetee Latier), ainsi que le Haut Juge des jeux Plutarch Heavensbee impliqué dans la rébellion ont pris la fuite vers le District 13. Elle y retrouve sa mère, sa sœur Prim et Gale. Elle rencontre la présidente Coin qui veut que Katniss incarne le Geai moqueur, symbole de la révolte, dans des spots de propagande afin d'unifier les districts contre le Capitole. Réticente au début, elle finit par accepter devant l'horreur commise par le Capitole sur ordre du président Snow contre les actes de rébellion, notamment au District 12 complètement rasé après la fin des 75e Hunger Games ; à condition que les vainqueurs retenus au Capitole soient libérés, particulièrement Peeta qui sert d'arme pour le président Snow.
L’analyse de votre serviteur :
Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas fan des séries de films qui dépasse la trilogie, inconditionnel du seigneur des anneaux oblige, mais surtout expérience détestable de Twilight oblige également. Plus on me fait languir, plus j’attends une fin de dingo. Donc déjà, j’ai été très déçu que le film 3 de la « trilogie » Hunger Games ait été coupé en deux parties. Soit.
Hunger games c’est un ovni cinématographique en cela que chaque film change de style par rapport au précédent. On a eu d’abord droit au film d’action de base, genre Percy Jackson, avec l’héroïne, ses amis , ses peurs, la jeunesse, la drogue, bref la totale. Puis à un film mélangeant suspense, thriller et drame politique, qui était bien meilleur à mon sens, cf ma critique précédente.
C’est donc avec un mélange d’espoir et d’angoisse que je me rendais dans mon cinéma le plus proche. Heureusement, ces deux sentiments ont su s’effacer au bout de dix minutes de films pour être remplacés par le sommeil et la chiantise. En effet, ce troisième opus de Hunger Games dépasse toutes les limites de l’ennuyeux. C’est bien simple, il se classe dans les dix films les plus lents de l’histoire à mon sens, et autant dire que ce classement n’en intégrait jusque-là pas un seul datant du vingt-et-unième siècle, même si la Vie d’Adèle, même si la vie d’Adèle avait fourni de gros efforts pour intégrer le classement l’an dernier, durée oblige.
Hunger games la révolte n’a de profondément révoltant que la faiblesse du scénario, l’absence d’intrigue, la lourdeur des scènes et la lenteur de l’action. Bon on s’est compris, je ne vais pas en rajouter. Ce qui me gêne, c’est que les deux précédents films avaient un côté grandiose, avec des supers effets spéciaux, bref on voyait que c’était de la superproduction américaine. Là, certaines scènes sont dignes d’un documentaire Arte. C’est sympa de s’intéresser à la communauté survivaliste, mais elle présente un côté indéniablement chiant.
En plus, le titre Hunger Games me gêne un peu dans la mesure où il n’y a pas de troisième Hunger Games dans le film. Sont-ils prévus pour une fin en apothéose ? Je ne sais pas, je n’ai pas lu le livre, Dieu me préserve. J’essayais de me garder du suspense, je n’avais pas prévu que le réalisateur avait décidé de le faire à ma place ! J’ai l’impression d’être dans un épisode de Newport Beach, j’ai bien dit un épisode, pas une saison, parce qu’il ne se passe certainement pas l’équivalent de l’intrigue d’une saison complète de n’importe quel soap opéra débile dans ce film.
Enfin, je dois malheureusement taper sur les acteurs qui n’aident absolument pas le bouquin. La seule que j’ai trouvé convaincante dans un rôle loin de son habituel registre c’est Natalie Dormer qui arrive à mettre du poids dans ses interventions. Inversement Julian Moore m’a énormément déçu, d’une fadeur sans nom, et surtout Jennifer Lawrence m’a déçu également. Ce n’est probablement pas de sa faute si elle est mal dirigée mais elle ne donne aucune dimension supplémentaire au personnage. Dommage, vraiment.
Vous l’avez compris, je ne vous conseille pas d’aller voir ce film 3 qui prépare clairement le film 4 qui, à mon avis, sera une vraie tuerie, et risque en 2015 de se battre pour être le meilleur film d’action de l’année. Mais à trop vouloir préserver le suspense et gagner du temps avant la bataille finale, on s’enlise dans une guerre qui n’est pas la nôtre.
Je ne suis jamais entré dans la révolte. Les passages de masses se soulevant ne m’ont pas émues alors que j’y suis d’ordinaire très sensible. Je pensais devenir communiste grâce à ce film, et adhérer au fan club de Robert Hue. Tout ça, c’est raté, finalement le meilleur rôle de Jennifer Lawrence, cette année, ça aura été le celebgate (désolé, Jennifer, si tu me lis, je ne le pense pas tout à fait, et tu es une fort belle femme)