Optimistic losers
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Ha ça y est, les vacances sont terminées. Comme à chaque veille de rentrée, le bilan est catastrophique : je n'ai pas fait la moitié du quart de ce que j'avais prévu de faire durant mes vacances. Bon, c'est une expression, j'ai quand même avancé beaucoup plus vite que prévu dans une BD destinée à un fanzine (il me reste ainsi un petit mois pour nettoyer mes planches et mettre en couleurs). Quant à mes scénarii, je n'ai rien fait. Quant à mon projet de journal pour promouvoir ma BD, je n'ai rien fait (ça urge pourtant). Quant à mes recherches de librairies et festivals, je n'ai contacté que les festivals du mois de février. Quant à mes prépa de leçons, je n'ai rien fait. Quant à mon planning de l'année (attendu depuis le mois d'octobre), je l'ai fait, mais j'étais censé corriger des erreurs. Même relire mon syllabus d'info pour éviter les coquilles je n'ai pas pris le temps de le faire. Mais bon... comme dit plus haut, j'ai dessiné ma p'tite BD de 8 pages, et même si je ne suis pas entièrement satisfait du résultat, je me suis amusé à faire ça, surtout que ça change du style de la longue BD sur laquelle je bosse depuis des mois. J'ai aussi pris le temps de regarder quelques films, des films récents pour la plupart : beaucoup de films moyens mais quelques bonnes surprises. J'ai également osé me lancer dans une série, la saison 2 de Vice-Principals, je l'ai terminée. Et j'ai lu quelques BD sympas. Voilà pour le débrief'. Vive la rentrée...
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Je ne connaissais pas le sujet du film avant de le lancer ; c'est l'affiche qui m'a donné envie de le voir.
L'intrigue est assez faible. Cela démarre pourtant bien : les personnages sont bien mis en place, les relations bien amenées et clairement montrées. L'humour est efficace de même que l'ambiance ghetto (sans jamais tomber dans le misérabilisme). Après une demi-heure, c'est-à-dire au moment où l'histoire est censée commencer pour de bon... rien ne se passe. Les auteurs continuent de jouer avec leur petit monde sans vraiment oser y toucher. Certains éléments sont poussés plus loin, on s'attend donc à quelques chose de fort sur la fin (notamment cette histoire de patch). Encore une demi-heure plus tard, on comprend que les auteurs n'ont pas d'autres cartes. Et la fin débarque avec pour seule surprise sa médiocrité : comment foirer après un début si prometteur ? En se reposant sur ses acquis, pardi ! Il manque un objectif principal pour donner du sens à tout ça : l'histoire des frigos aurait pu faire l'affaire mais ce n'est jamais vraiment bien traité. Pareil pour l'histoire de l'école, pareil pour les romances, pareil pour l'histoire du respirateur (on voit juste Jeremy y chipoter). C'est pauvre. Tellement que toutes ces intrigues paraissent décousues.
La mise en scène est soignée, agréable. Dans un premier temps, j'ai apprécié le travail d'ambiance : un ton un peu absurde qui vire au bizarre. Sauf que le ton bizarre prend de plus en plus d'importance sans pour autant l'exploiter correctement. Il y a bien une petite incursion de fantastique, mais c'est mal amené et c'est une manière un peu trop facile de résoudre certains problèmes de narration (si c'était exploité par la suite ou auparavant, ça irait, mais là ça vient comme un poil pubien sur la pâte de dentifrice). Les acteurs font du bon boulot en plus d'avoir de bonnes gueules. La musique est sympa au début, pénible à la fin. Le travail de montage est intéressant, j'ai particulièrement apprécié ces effets tout simples de superposition.
Bref, ça aurait pu être vraiment bien. Allez, bonne rentrée !
Créée
le 7 janv. 2018
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