Ne cherchez pas le réalisme, le film est aussi peu crédible que les derniers métrages de Gerard Butler, à savoir tirer dans tous les coins, être constamment sur le fil du rasoir et au bord d'une 3ème guerre mondiale. Mais cela a le mérite d'être prenant de bout en bout, le suspens étant aussi présent qu'à la poursuite d'octobre rouge. Loin du navet qu'on aurait pu craindre, Hunter Killer ne sombre pas, malgré quelques énormités, mais surnage légèrement au dessus des productions de ce type. Gary Oldman, en chef d'état Major, semble encore fortement imprégné par son mémorable Churchill.