Hollyqueer
Encore un film avec des gays. D'après le titre, un copain avait blagué en disant qu'il s'agissait sûrement d'un film porno. Je ne savais vraiment plus de quoi parlait ce film, et je m'étais préparé à...
Par
le 7 déc. 2013
6 j'aime
Bruce LaBruce y incarne un écrivain arrogant enquêtant sur le milieu de la prostitution à Los Angeles. Sa rencontre avec Monti (Tony Ward, alors boyfriend de Madonna) va révéler en lui des pulsions romantiques insoupçonnées tandis que le film nous fait découvrir diverses pratiques fétichistes dont certaines fort originales. C'est d'abord un film burlesque dans lequel LaBruce n'hésite pas à camper un personnage presque ridicule dont la posture caricature l'artiste qu'il est lui-même - son nom, Jürgen Anger, faisant directement écho à Kenneth Anger, l'une de ses références cinématographiques.
Bricolé mais formellement inventif, riche d'une bande son tonitruante, Hustler white est le parfait représentant d'un cinéma underground jouissif et vivifiant un peu trash, un peu porno, un peu arty qui évoque tout autant John Waters que Gus Van Sant. Drôle, sexy et borderline, Hustler white est totalement jouissif !
Créée
le 30 nov. 2016
Critique lue 446 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Hustler White
Encore un film avec des gays. D'après le titre, un copain avait blagué en disant qu'il s'agissait sûrement d'un film porno. Je ne savais vraiment plus de quoi parlait ce film, et je m'étais préparé à...
Par
le 7 déc. 2013
6 j'aime
Ce que j'ai ri !! Déconstructif de tout genre, même moral, et surtout esthétique, porno-trash sentimental provocateur sachant parfaitement invoquer la plus belle tendresse là où la société s'entend à...
Par
le 1 nov. 2011
4 j'aime
1
Comment un film peut-il être une comédie romantique, un soft porn (quelques fois porno tout court), un drame, une parodie et un film d'auteur ou du moins artsy, tout ça à la fois ? Eh bien, ce film,...
Par
le 10 févr. 2023
1 j'aime
Du même critique
La première partie est une chorégraphie muette, un ballet de croisements et de trajectoires, d'attentes, de placements. C'est brillant, habilement construit, presque abstrait. Puis les personnages se...
Par
le 7 sept. 2016
51 j'aime
7
On mesure la richesse d'un film à sa manière de vivre en nous et d'y créer des résonances. D'apparence limpide, évident et simple comme la nature qui l'abrite, L'inconnu du lac se révèle beaucoup...
Par
le 5 juin 2013
51 j'aime
16
Le malaise est là dès les premières séquences. Et ce n'est pas parce que tous les personnages sont des connards. Ça, on le savait à l'avance. Des films sur des connards, on en a vus, des moyens, des...
Par
le 14 avr. 2014
41 j'aime
21