Polar à l'anglaise, on nous emmène dans les pas de Mick et de son groupe de flics musclés. Comme dans The Shield, ce petit groupe n'est pas totalement blanc ni totalement noir. On se serre lors des perquisitions, on rackette et on a le coup de poings facile. Mais malgré ça le boulot est fait, sérieusement, rien à redire.
Mick n'est pas totalement clean avec son équipe.Il a les bœufs carottes sur le dos. Il mène ses affaires en solo jusqu'à ce que l'un de ces associés se fait découper devant ces yeux. Pas le choix, il faut traiter avec les meurtriers pour récupérer sa mise...le début des emmerdes.
L'histoire n'est pas extraordinaire. A vrai dire j'ai l'impression de l'avoir déjà vu 100 fois. Ça se laisse regarder néanmoins. Dans mon intro quand je parle de polar à l'anglaise, comprenez par là qu'on ne romance pas la violence, on la montre brute, sans artifices pour l'atténuer. Ici on montre tout. C'est particulier pour nous Français, on n'est pas habitué à cela. Après quelques films britanniques on commence à apprécier. Pour revenir à l'histoire, elle est tachée par des stéréotypes récurrents comme le flic bourrin corrompu, le méchant albanais rasé découpeur d'humain ou encore le pakistanais trafiquant d'héroine.
Coté réalisation, c'est du classique, c'est du bon comme le film qui est globalement correct.