Grand Theft Auto: Los Angeles
Chev Chelios est tueur à gages, sauf que, lorsqu'il exécute le contrat de trop, il se ramasse les représailles au cul et est empoisonné dans son sommeil par un gang latino ayant à sa tête Ricky Verona. Le poison lui laisse donc quelques heures à vivre, en attendant, il est constamment en mode low bat, et a besoin de maintenir son adrénaline élevée pour ne pas s'effondrer.
S'en suit une course poursuite dans toute la ville pour 1: retrouver Verona 2: ralentir les effets du poison autant que possible, éventuellement l'arrêter. Cette petite balade en panique dans LA est rythmée de confrontations avec des gangs, destruction de centre commerciaux, stockage de boissons énergisantes par tonnes, recyclage de la paranoia post-11 septembre (le chauffeur de taxi LOL ) ...
Il pourra compter sur l'assistance téléphone d'un toubib avec un goût particulier pour les femmes à chocolat, l'incompréhension de sa petite amie Eve avec qui il vivra plus d'une situation embarrassante. Amy Smart que je trouve moche en temps normal arrive à être diablement sex dans toutes ses interventions ici.
Le tout souvent caméra à l'épaule, entre incursions d'images google earth et illustrations en pixel art, sans compter les nombreuses références vidéoludiques qui vont bien.
C'est ce qui se rapproche à mon goût le plus, d'une version cinématographique des GTA, bien que je dise moi-même très souvent que retranscrire GTA sur grand écran serait débile, dans la mesure ou cette série puise déjà énormément dans le septième art. Cependant, Crank garde essentiellement des Grand Theft Auto le caractère défouloir, puéril : casser des voitures, castagner des flics, cogner sur tout ce qui bouge, voler tous les véhicules qui croisent notre route et c'est en cela qu'il est terriblement fun.
Chapeau à messieurs Neveldine et Taylor pour avoir mis ça sur pied. Qui plus es, avec des acteurs qu'à priori je n'apprécie pas ou peu: Jason Statham non mais au secours quoi, Le transporteur etc. beurk caca. Je n'arrive pourtant pas à imaginer quelqu'un d'autre que lui pour incarner cette brute épaisse de Chelios, toujours sur les nerfs, toujours à cran(k) ...