I Am the Pretty Thing That Lives in the House
4.3
I Am the Pretty Thing That Lives in the House

Film DTV (direct-to-video) de Oz Perkins (2016)

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Une belle découverte que ce film, qu'il faut regarder les yeux grands ouverts et sans être trop fatigué. ^^
Car c'est un film d'ambiance, voire de contemplation parfois. Les mouvements de camera sont longs et s'attardent aux détails et à cette superbe image qui caractérise le film.
La bande sonore du film est aussi fort appréciable et se montre suffisamment discrète ou présente pour contribuer à cette atmosphère si particulière qui règne dans ce film.
Ruth Wilson joue avec un certain magnétisme une infirmière étrangement perdue dans ses pensées et ses angoisses tout au long de l'histoire.
Amateurs de gore, d'action, d'horreur à vous dresser les cheveux sur la tête, passez votre chemin (ou pas), vous ne verrez pas de scènes d'arrachage de dents ou de globes oculaires. :)
Ici tout est dans le non dit ou le non vu, même l'angoisse la plus forte. Ce sont les ombres, les impressions et la peur de la peur qui créent ce sentiment d'oppression latent et crescendo.


Ce que je retiens des personnages : l'intuition de l'héroine sur ce qui va se passer sans pouvoir le comprendre, le délicieux côté éthéré de cette présence d'entre les murs, la vieille dame écrivain énigmatique, le gérant de la maison, un type avare de ses mots.


Un film qu'on aime voir et revoir afin de dénicher et décortiquer ces petits éléments qui nous ont échappés et qui amènent à plus d'appréciation encore des subtilités contenues dans ce film.


Les petits reproches que je pourrais lui faire sont peut être un manque d'approfondissement au niveau du scénario, qui aurait pu amener encore plus de profondeur et laisser moins de monde sur le carreau à chercher à comprendre le pourquoi du comment. Si on n'est pas de suite embarqué dans l'histoire et que l'on loupe certains détails clés, on a tendance ensuite à chercher et à se triturer les méninges pour saisir le fil de cette boucle scénaristique qui tend à finir là où elle a commencé et vice versa.

Denaya
8
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le 20 nov. 2016

Critique lue 1.8K fois

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Denaya

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