Saint Blake
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le 1 sept. 2022
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A la lecture du synopsis on se dit qu’on va se retrouver devant un avatar britannique du magistral « Don’t breathe ». Des jeunes qui se retrouvent coincés dans la maison d’un homme âgé qui ne semble pas clair du tout et avec des tendances psychopathes... Mais finalement, plus le film avance, plus il prend des chemins différents et surtout inattendus. Il faut tout de même se farcir une bonne demi-heure pas très intéressante au début. Les personnages ne sont pas attachants (la palme à George McKay qui nous livre une prestation très agaçante) et l’histoire met du temps à démarrer en plus d’enchaîner les facilités. Puis, petit à petit, le scénario de « I came by » dévoile ses cartes et se fait de plus en plus surprenant et peu commun.
On pourra être perturbé par ce changement de perspective permanent qui nous voit suivre un personnage pour ensuite passer à un autre et ainsi de suite. Une construction narrative ainsi que des ellipses un peu brutes et un montage étonnant rendent la vision de cette petite série B à suspense quelque peu chaotique et en même temps jubilatoire car totalement imprévisible. Et il faut avouer que c’est aussi ce que l’on recherche lorsqu’on regarde un thriller et que cela devient de moins en moins courant. En effet, on ne sait pas du tout comment cela va se finir et on loue l’absence de véritable happy end. Et il y a quelques moments de tension et de surprises plutôt bien amenés.
La mise en scène de « I came by » n’est certes pas révolutionnaire mais assez appliquée pour être convenable et correspondre aux prétentions de cette petite production inoffensive. La pique lancée aux vieux hommes blancs et riches et aux nantis de ce monde est quelque peu facile et en adéquation avec l’idéologie woke propre à Netflix mais c’est assez discret pour ne pas parasiter le long-métrage. Passé le premier tiers peu convaincant, quand le film prend des chemins de traverse, on passe donc un moment gentiment divertissant et on en vient à se demander comment cela va se terminer. Et ajoutons qu'Hugh Bonneville est très à son aise en sociopathe névrosé, protégé et malin. Vite oublié, mais sympathique quand même.
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Créée
le 6 sept. 2022
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