Originellement directeurs de la photographie, Austin et Hailey Spicer se lancent dans l’aventure du premier long métrage avec I Feel Fine
Ainsi, ce n’est pas une coïncidence que ce binôme de cinéastes choisit le genre du “coming of age movie” pour I Feel Fine. Austin Spicer s’est inspiré de son propre vécu pour transposer cette histoire. Tout comme Ozzy et son groupe d’amis qui débutent une période marquante et probablement décisive de leur vie, Austin et Hailey Spicer réalisent une digne entrée en matière dans la salle de cinéma.
Du côté de chez Dawson
I Feel Fine transpire l’amour du cinéma. Que ce soit à travers sa palette de couleurs vives, son montage épuré et ses plans transcendants. Tout est un hommage au septième art. Ces deux réalisateurs reprennent les codes classiques du genre “coming of age”. L’histoire se déroule en campagne profonde des États-Unis en plein milieu de l’été. Le filtre sur-saturé de l’image et la musique empruntée aux années 80, plongent les spectateurs dans la chaleur étouffante de ces régions en cette saison.
Il est difficile de ne pas faire d’association avec des séries très connues telles que Dawson ou Strangers Things. Le spectateur fait face à cette bande de potes qui oscillent entre leurs frasques, leur scolarité et le début de leur vie amoureuse. Il est d’autant plus impossible de le nier au vu des plans très spécifiques que reprennent Austin et Hailey Spicer pour mettre en scène leurs personnages. De ses scènes tendres, perdues, dans les vallées naturelles à celles où Ozzy et ses meilleurs amis débarquent à vélo sur des routes isolées. La beauté et l’innocence de la jeunesse transpirent d’espoir et d’esthétisme dans I Feel Fine.
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