Ce film ne serait pas japonais, j’aurai parlé de grosse gauloiserie. On pardonnera les propos ineptes sur l’homosexualité compte tenu de l’époque et surtout du ton du film : une grosse farce avec faux travelo, homme qui soulève des poids avec sa bite, jeune vierge n’arrivant pas à se faire dépuceler, guérison d’un trauma par enculage de mecs. Bref, je conseille d’être un peu éméché pour tenter d’apprécier le film et de ne chercher aucun sens caché. Kôyû Ohara choisit des films à sa portée : la facilité du scénario au lieu de la brillance de la mise en scène, même si le duel final est filmé de manière intéressante. Pourtant Junko Asahina se démène (24 films dont Female Teacher 9 – Female Gym Coach: Jump and Straddle – L’épouse, l’amante et la secrétaire – Pleasure in the Mirror) donnant un soupçon d’intérêt au film, à peine épaulée par Rei (Yumi Hayakawa – 6 films dont deux rôles principaux) et Masumi (Mari Kishida – 5 films dont 1 rôle principal). Donc, si vous êtes bourrés, vous appréciez le film puis vous l’oublierez, si vous ne l’êtes pas, vous serez un peu énervé mais vous oublierez rapidement également.

TeryA
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Roman Porno de la Nikkatsu (1971-1988) en vostfr

Créée

le 23 juin 2021

Critique lue 348 fois

TeryA

Écrit par

Critique lue 348 fois

Du même critique

La Femme aux seins percés
TeryA
5

Petit précis de manipulation à l'usage des pervers

Contient des spoilers Le film avait tout pour me déplaire : le piercing sur les seins à l’aiguille n°8 filmé de gros plan (un peu plastique le sein) et le club privé de richards oisifs pour qui une...

le 7 nov. 2021

2 j'aime

L'enfer des femmes, forêt humide
TeryA
7

Belle adaptation du divin marquis

Adapté de « Justine », le film traite avant tout la pensée du Marquis de Sade et ne se complaît pas dans les sévices infligés à la pauvre jeune fille. Il en résulte une construction atypique pour un...

le 23 juin 2021

2 j'aime

Za mania: Kaikan seitai jikken
TeryA
6

Drôle de façon de jouer aux cartes

Si je le trouve légèrement en-dessous d’ Orgasm: Mariko (1985) et de Woman in a Box (1985) dans le même genre, il n’est pas pour autant dénué de qualités. Il aurait dû s’approcher de la médiocrité...

le 23 nov. 2024

1 j'aime