Ce film ne serait pas japonais, j’aurai parlé de grosse gauloiserie. On pardonnera les propos ineptes sur l’homosexualité compte tenu de l’époque et surtout du ton du film : une grosse farce avec faux travelo, homme qui soulève des poids avec sa bite, jeune vierge n’arrivant pas à se faire dépuceler, guérison d’un trauma par enculage de mecs. Bref, je conseille d’être un peu éméché pour tenter d’apprécier le film et de ne chercher aucun sens caché. Kôyû Ohara choisit des films à sa portée : la facilité du scénario au lieu de la brillance de la mise en scène, même si le duel final est filmé de manière intéressante. Pourtant Junko Asahina se démène (24 films dont Female Teacher 9 – Female Gym Coach: Jump and Straddle – L’épouse, l’amante et la secrétaire – Pleasure in the Mirror) donnant un soupçon d’intérêt au film, à peine épaulée par Rei (Yumi Hayakawa – 6 films dont deux rôles principaux) et Masumi (Mari Kishida – 5 films dont 1 rôle principal). Donc, si vous êtes bourrés, vous appréciez le film puis vous l’oublierez, si vous ne l’êtes pas, vous serez un peu énervé mais vous oublierez rapidement également.