Le concept de base est illogique (les "gens cons" font des enfants cons - yeah right), stupide (on mélange déterminisme social et darwinisme, attention à la catastrophe), terriblement moralisateur ("attention, il faut redresser la barre, où va-t-on"), élitiste ("oh que les gens sont stupides quand même"), progressiste ("les déchets c'est pas bien"), et vient déservir une comédie lourde, poussive, grasse, frustrante, et agaçante, qui se cache derrière une sorte de critique ironique des procédés qu'elle emploie (pipi caca prout).

Un pur moment de déplaisir doublé d'une propagande mal tordue, qui ne s'assume pas vraiment. Lourdement et maladroitement politisé, visiblement destiné à caresser son public dans le sens du poil en mélangeant tous les thèmes cons à la mode - décadence du monde occidental, environnementalisme, scientisme geek - pour aboutir à une tambouille abjecte qui concentre les plus vomitifs combats de notre temps, Idiocracy est bel et bien une des merdes les plus surestimées de ces dernières années.

Fuyez.
Bleh
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le 30 juin 2010

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Blèh

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