Le 22 mars 1895, devant un parterre restreint de savants de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, au n° 44 de la rue de Rennes les Frères Lumières réalisent la première projection de films de l’histoire.
Le 30 juin 1964 né le petit Mark Waters à Wyandotte, petite cité industrielle blanche du Michigan (43 519 habitants en 1960). Le petit Mark s’ennuie dans cette bourgade trop tranquille. C’est un garçon introverti qui trouve une échappatoire le week-end en se rendant au cinéma.
En 1982 Mark a 18 ans et vit une épiphanie grâce au chef d’œuvre qu’il découvre ce jour-là, « Grease 2 ». Il faut dire qu’il n’avait pas beaucoup de choix ce jour-là entre « E.T. », « The Thing » et « Blade Runner » le choix était restreint. Armé de ses rêves il part pour la Californie et après de nombreuses embûches obtient la réalisation d’un film dont le titre préfigure sa carrière, « The House of Yes » en 2000 avant de trouver sa muse pour deux films remarquables et remarqués, l’incroyable Lindsay Lohan (« Freaky Friday » et « Lolita malgré moi »). Suivront de nombreux chefs d’œuvre dont l’incroyable « Mr Popper et ses pingouins » dans lequel Jim Carrey fait copain-copain avec des manchots.
Débauché par Netflix pour ses compétences toutes relatives Mark se jette alors à corps perdu dans le projet de suite du très nul "Elle est trop bien" en en proposant une version radicalement différente en inversant les rôles entre le garçon et la fille. Le film est une véritable plongée anthropologique dans le néant des adolescents californiens. Au programme course aux followers, pop-rap qui ferait passer Jul pour Rimbaud et morale involontairement douteuse (les agressions sexuelles est-ce si grave finalement ?).
Véritable pinacle du mauvais goût, hymne à la normalisation et à la bêtise décomplexée. Si les Frères Lumières avaient su...