"Il était temps", c'est l'histoire du jeune et timide Tim qui apprend, le jour de son anniversaire, que les hommes de sa famille ont la faculté de voyager dans le temps.
Quelques règles cependant car tout n'est pas permis : comme le résume si bien son père, interprété par le grand Bill Nighy, "ça se limite à ma propre vie et aux lieux dont je me souviens. Je ne peux ni tuer Hitler ni me taper Hélène de Troie, hélas."
Tim va donc, grâce à ce don nouvellement découvert, tenter d'améliorer son existence en commençant par le plus important : se trouver une petite amie.
Richard Curtis a écrit les plus belles comédies romantiques anglaises : 4 mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Love Actually ou plus récemment Yesterday. Il est également passé derrière la caméra pour réaliser le mythique Good Morning England avant de doner vie à "About Time".
Cette comédie romantique est une petite pépite. Honnêtement, le scénario n'est pas bien compliqué, et peut-être que le film a quelques longueurs, mais tout est réuni (de l'humour anglais au panel de personnages atypiques et attachants) pour vous faire passer un bon moment.
On ne parle pas que romance. Le don de Tim soulève des sujets importants tels que la transmission intergénérationnelle, le fait de devenir adulte, de fonder une famille, la mort, les violences conjugales, les choix décisifs et irrévocables...
Un petit clin d'oeil pour les Potterheads (si vous devez demander, c'est que vous n'en êtes pas) qui retrouveront dans ce film Bill Weasley, Monsieur Dursley et Rufus Scrimgeour.
Les films peuvent nous affecter durablement, nous traumatiser ou émerveiller. Celui-ci nous transporte, crée une petite bulle de douceur autour de nous et nous donne envie d'aller serrer contre nous notre moitié avant de visiter ses parents et profiter un peu de ces moments privilégiés avec des gens qui nous aime et que l'on aime.
Prescription : à visionner en cas de coup de mou (et même si vous le visionniez une fois par an ça vous ferez pas de mal).