Impossible n'est pas anglais
C'est un de ces films d'où l'on sort apaisé, réconforté. Une feel-good movie à l'anglaise romantique et intimiste, signée par l'inégalable Richard Curtis, brillant réalisateur de Love Actually ou encore Good Morning England, qui quitte ici le film choral pour s'attacher à l'expérience passionante de la quête du bonheur par un seul individu.
C'est un petit conte sympathique façon Retour vers le Futur, l'histoire étonnante de Tim, qui découvre qu'il peut voyager dans le temps, ou plutôt le remonter, techniquement parlant. Le jeune homme, pur et exempt de toute pensée malhonnête, décide alors d'utiliser ce don pour rencontrer le grand amour. Mais un grand pouvoir implique de grandes conséquences comme dirait l'autre.
Dans son scénario comme dans sa mise en scène, Richard Curtis aime être honnête avec son spectateur. Alors, quand pour la première fois il introduit du fantastique dans un de ses films, il parvient efficacement à ne pas en abuser, et conserver suffisamment de réalisme dans son récit.
Le héros est joué par Domhnall Gleeson, très attachant et vu dans Harry Potter. Son père sera Bill Nighy, toujours aussi génial et vu dans Harry Potter. La fille de ses rêves sera Rachel McAdams, pas vu dans Harry Potter mais délicieusement belle. Un casting à la hauteur des dialogues, vrais et amusants. L'humour épouse parfaitement la romance, et tout deux rythment un film sans prise de tête. Prévisible, l'histoire. Déjà vue, la morale. Mais ça fait du bien de se répéter qu'il faut vivre l'instant présent. Et qui de mieux que Richard Curtis pour nous le rappeler ?