A partir d’un drame de la mine (exploitée par la société Montecatini qui fusionnera en 1966 avec Edison pour devenir Montedison, géant italien de la chimie et qui sera démantelé en 2002), à savoir la mort de 43 travailleurs à Ribolla (commune de Roccastrada en Toscane) en 1954, suite à une explosion d’une poche de grisou, le réalisateur privilégie la forme (belle photographie) au fond, en ayant recours au rêve et au flash-backs pour évoquer, de façon confuse, ce drame qui a été raconté dans le livre « Les mineurs de la Maremme » (1954) de Luciano Biancardi (1922-1971) et Carlo Cassola (1917-1987) et dont le 1er s’inspira pour écrire le roman « La vie aigre » (« La vita agra ») (1962) qui fut adapté au cinéma par Carlo Lizzani (1922-2013) en 1964.