« Tu connais un homme qui se balade dans la région en jouant l’harmonica ? Il a une gueule qu’on n’oublie pas. Il joue de l’harmonica quand il devrait parler, et il parle quand il ferait mieux de jouer. »
Après un premier visionnage plutôt satisfaisant mais pas au point de lui mettre la note de 9 ou 10 (lui trouvant quelques longueurs), je me suis décidé à le revoir 2 ans plus tard. Et là, la claque ! Finalement, on ne voit pas passer les 2h37. Tout s’enchaine bien, tout est calibré. L’ensemble est fascinant.
Pourtant on le sait, le genre western n’est pas réputé pour ses grands scénarios. Ils sont souvent simples. C’est le cas avec Il était une fois dans l’Ouest. Mais l’histoire est bien ficelé et est rendu efficace par beaucoup d’autres atouts que le film possède.
En effet, la mise en scène de Leone est parfaite, les décors et les plans sont superbes, la photographie est magnifique, le suspense avec ses longs silences est parfaitement géré et le rythme, bien que volontairement lent pour rendre cette ambiance encore plus pesante, est parfait.
De plus, le casting est prestigieux avec Charles Bronson (La Grande Evasion, Les Douze Salopards) impeccable en vengeur silencieux, Henry Fonda (12 Hommes en colère, Point Limite) génial en méchant sadique, Claudia Cardinale (Rocco et ses frères, Le Guépard) magnifique et Jason Robards (Les Hommes du président, Philadelphia) qui s’avère pas si sanguinaire et inhumain que ça en aventurier est épatant.
Dernier gros point fort du film, sa musique !
Encore une fois composée par le maitre Ennio Morricone, la bande originale est magistrale et restera gravé à jamais dans nos têtes. Et le fait que chaque personnage est son propre thème est remarquable je trouve.
Il était une fois dans l’Ouest est donc un film impressionnant, épique et inoubliable.
Le meilleur western pour moi (car plus sombre et plus triste que Le Bon, la Brute et le Truand) et l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma !
Note générale : 10/10