Il était une fois le Cinéma.
Tu sais, pour changer, aujourd'hui je ne vais pas faire ma Dalida, je vais te parler droit dans les yeux. « Il était une fois dans l'Ouest » n'est pas seulement le plus grand western de tous les temps de l'univers mon pote, c'est pas loin d'être en sus, le film parfait.
Et me traiter de « coyote à foie jaune » ne changera rien, tiens le toi pour dit mon ami.
Déjà la grande idée de Sergio Leone c'est de prendre Charles Bronson. Pas seulement car son visage est un paysage à lui tout seul, mais parce que Clint, il est bien gentil mais ça reste un gringalet, et je ne pense pas qu'il aurait été crédible pour incarner un spectre.
Car entre toi et moi, «Harmonica » si c'est pas un fantôme, un esprit vengeur venu du passé pour châtier l'infâme, pour trouer les affreux, un type revenu d'entre les morts qui se prend des balles et qui, pourtant continue sa route sanglante, laissant son souffle musical annoncer son arrivée à chaque fois, comme pour prévenir, pour te laisser une chance, c'est quoi ?
Un ange gardien pour la belle Claudia Cardinale qui me rend juste dingue dans ce film. Elle est d'une beauté à te couper les jambes, irradiant chacune des scènes où elle est, et il y en a un paquet, et c'est l'autre grande idée du Sergio, en faire l'héroïne, le personnage central, pas seulement la gonzesse qu'est trop bonne.
Comme si ça ne suffisait pas, prendre Henry Fonda symbole de la droiture, le mec de « 12 hommes en colère », cette icône de l'Ouest cinématographique qu'il adorait et en faire une raclure, un tueur d'enfant. Je ne sais pas mais, si ce n'est pas du génie, c'est quoi mon ami ?
Et « Cheyenne » c'est pas du bâtard comme on les kiffe ? Plein de malice, merveilleux d'écoute quand la magnifique belle Jill en a besoin, loin de la brute que peut-être Bronson qui la pelote bien vu bien connu. Mais comment demander à un fantôme d'être prévenant, dis-moi ? Et surtout comment lui en vouloir tellement elle est belle putain de moi !
Et c'est te raconter le monde qui grandit, la civilisation qui avance bouffant ce monde, c'est allumer une allumette sur ton propre cul, c'est un moribond pourrissant qui veut voir la mer avant de calancher, c'est une intro de dingue, qui pose tout, qui te dit tu es là mais c'est moi qui raconte, laisse toi faire, regarde comme le temps est extensible, comme de quelques sons je fais de la musique.
Une intro où on devait voir Clint, Lee et Eli, se faire trouer par Bronson. Connard de Clint qui refusa la proposition.
Djieke.
(qui le rentre directement en deuxième place de son Top10 ma couille, parce que devant, il y a True Romance).
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