L'évangile selon Thélonius.
2027, un monde où les enfants ne naissent plus, comme une malédiction du Tout-Puissant, un courroux divin.
Un monde qui s'écroule sous les coups des intégrismes de tous poils, où seule, la Grande Bretagne résiste. Elle et son fascisme, entassant les étrangers dans des cages avant de les parquer dans des camps.
Ou de les écraser comme des cafards.
Un monde rendu fou par les guerres, sec et stérile par les pandémies.
Un monde où fument les charniers dans lesquels brûlent les carcasses des bêtes malades.
Un monde qui explose, résistants et gouvernants qui politisent, qui terrorisent.
Le monde est foutu.
Un monde où le bébé le plus jeune vient de mourir assassiné par un fan éconduit, comme John Lennon, il avait 18 ans.
Un monde où une révélation miraculeuse se fait dans une étable, comme il y a deux mille ans.
Un monde où Michaël Caine est un fumeur de ganja pétomane comme un pote à moi.
Des hordes de sauvageons, un cochon volant, de la guérilla urbaine, un faon,une femme qui est la clé et qui s'appelle Kee, un protecteur alcoolique, et en claquettes.
C'est réalisé comme un reportage de guerre, caméra un maximum à l'épaule, faussement pas chiadé alors que ça pullule de plans-séquences et que certains sont à se taper le cul par terre.
Un pur chef d'oeuvre
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