Là où on va, on n'a pas besoin de route !
J'adore "Retour vers le futur" et j'adore le couscous.
C'est pas faute d'en avoir mangé, mais j'adore, ça me ramène à une autre époque, une époque où j'avais empruntée la VHS à Stéphane Renouf - camarade de classe priapique et grand consommateur de litron de jaja -sans jamais la lui rendre et l'analogie peut paraître un peu grossière, mais dès le logo Universal et le tic tac qui l'accompagne, et comme quand le délicat fumet du bouillon chatouille mes narines, je suis transporté.
Dans la vie on ne choisit pas ses Madeleines de Proust.
"Retour vers le futur" c'est un bonheur immédiat, c'est un type qui m'a fait porter une doudoune sans manches et des bretelles, c'est voyager dans le temps et répondre à cette question existentielle : comment mes parents se sont-ils rencontrés ?
Et même en être témoin.
Après si ta mère tombe amoureuse de toi on peut même dire qu'il y a de l'Œdipe dans l'air.
Un papa loser/voyeur, éternel souffre douleur - Crispin Glover extra-terrestre - qui saura se faire violence et conquérir sa belle, une maman alcoolique et désabusée - Lea Thompson incestueuse malgré elle -, Tom Wilson en affreuse brute - ses McFlan, espèce de crème anglaise ou son allo allo en tapotant sur le crâne du pleutre résonnent encore dans ma tête -, tous les trois dans un double rôle - triple même -.
Une DeLorean - on a échappé, toi et moi, à un réfrigérateur -à voyager dans le temps.
Le Docteur Emmett Brown, inventeur un peu fou et arnaqueur de terroristes Libyens incarné comme un chef d'orchestre halluciné par Christopher Lloyd.
Et Marty, voyageur temporel accidentel, entremetteur pour papa et maman, inventeur du Skateboard et du Rock'n'Roll, incarné par un Michael J.Fox remplaçant au pied levé et après 5 semaines de tournage, le pauvre Eric Stolz qui n'aura donc fait que des bouses.
Van Halen, Hill Valley, un ampli géant qui explose, 2,21 gigowatts, deux coups de foudre obligatoires, du Rashomon, le premier guitare héros de l'histoire du rock qui n'existait pas, le continuum espace temps, des blacks qui fument de la marie-jeanne - comme d'hab' -, c'est Harold Lloyd, c'est des terroristes en combi volkswagen .
Ca me fait penser, il doit pas être dégueu le couscous des Libyens, j'ai la dalle !
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