Mister Zemeckis, bring me a dream
1985. Marty McFly a 17 ans, et vit dans une famille de losers. George, son père, est une larve malmenée par Biff Tannen, son patron (et ancien emmerdeur/bourreau en chef au lycée). Lorraine, sa mère, grossit et sombre dans l'alcoolisme, son oncle est en taule, ses frère et soeur n'en parlons pas ... La dernière invention de son meilleur ami, "Doc" Emmett Brown, un scientifique un peu farfelu, va littéralement bouleverser son existence.
Back to the Future c'est L'engin de science-fiction ultime : une machine à voyager dans le temps, construite dans une belle bagnole qui plus est. Un monde où l'on peut se déplacer en skateboard en s'accrochant à l'arrière des pick-up sans que le conducteur s'arrête pour nous flanquer une tatane, les éternelles années 50 vintage bien propres sur elles (ou presque), Lea Thompson (j'éprouve une infinie tristesse quand je vois comment elle a gâché sa carrière d'actrice par la suite), les mimiques de Christopher Lloyd, la musique tonitruante d'Alan Silvestri pour un film qui en avait pas forcément besoin ... et puis les voix de Pierre Hatet, Luq Hamet et Richard Darbois, juste inimitables si l'on préfère la version française. Le tout déborde d'un enthousiasme qui étonne toujours presque 30 ans après.
Je ne vois pas en vertu de quelle froide logique ou de quel fumeux esprit de contradiction je pourrais mettre une note moindre à ce monument intemporel de pop culture. L'un de mes meilleurs remèdes anti-morosité, ça relève du domaine de l'indicible.