L'histoire de Calogero, italoaméricain du Bronx, de son enfance à son adulescence, tiraillé entre l'argent facile, l'oisiveté, et l'honnêteté représenté par le personnage de son pere, Robert De Niro, également réalisateur ( on est jamais mieux servi que par soit-même ).
Un film sans prétention, beaucoup moins lyrique qu'un Coppola ou qu'un Leone, mais qui sait toucher par sa sincérité et sa prise de position nettement plus populaire.
Certaines scénes de ce film me suivent depuis maintenant longtemps, comme celle ou Cee rencontre l'amour dans le bus, certaines des paroles de ce film hantent mon esprit et ont forgé chez moi une certaine maniere d'être, de vivre, et je parle pas du test de la voiture ;)
Sonny, par exemple, il a dit :
Mickey Mantle? Is that what you're upset about? Mickey Mantle makes
$100,000 a year. How much does your father make? You don't know? Well,
see if your father can't pay the rent go ask Mickey Mantle and see
what he tells you. Mickey Mantle don't care about you, so why should
you care about him? Nobody cares.
Et Sonny, c'est le mec qui flambe, c'est celui qui brille, mais c'est aussi celui qui tire
"Sonny had five fingers, but he only used three."
Un film donc qui semble inoffensif, mais qui est loin de l'être.
Il traite du communautarisme, du racisme, de la mafia bien évidemment, mais il traite également de l'amitié ainsi que de l'amour. ( et aussi un peu des Yankees )
C'est pas du Bergman, ni du Rohmer d'accord, mais c'est quand meme tres touchant.
Et puis ya la musique, et puis c'est New-York.