Divorcé et sans femme à la maison, Larry (Tom Hanks) est viré de son boulot. Il était magasinier dans un hyper marché. Motivé, content et tout et tout. Mais sans diplôme. Donc : dehors. Prétexte un peu bidon pour un job qui ne nécessite aucune qualification, mais pour le bon déroulement du film, il fallait qu'il perde son emploi. Donc, ça c'est fait : on peut embrayer.
Larry n'a pas envie que cette situation se reproduise. Il lui faut donc un diplôme. Et que fait Larry ? Et bien il se rend à l'université du coin et s'inscrit dans deux ou trois cours au hasard. Pas de souci d'inscription : il semblait avoir les compétences requises pour cela et le fric aussi. Etonnant, mais bon : tant mieux pour lui. Et de toute façon, pour le bon déroulement du film, il fallait qu'il s'inscrive justement là. Pourquoi ? Car Mercedes (Julia Roberts) y enseigne justement. Oh le scénario original qui se profile à l'horizon. Comme je suis quelqu'un de très intelligent, j'ai déjà deviné la fin du film (si, si... mais je comprends que cela vous épate !)
Rapidement, Larry devient l'étudiant modèle : il devient super pote avec tous ses petits camarades âgés d'une bonne vingtaine d'années de moins que lui (pour ne pas dire 30), il comprend tout du premier coup, y compris le cours d'économie qui n'a pas l'air simple et c'est lui qui a les meilleurs notes : il est le chouchou de ses professeurs. Tout est nickel !
Bon, autant le dire tout de suite (mais la note vous avait déjà renseigné) : c'est un film à chier !
Tom Hanks, en temps que réalisateur, a réussi le tour de force de tout rater. A tel point que je me suis demandé si tout ceci n'était pas fait exprès pour se fendre la gueule sur le tournage. Car visiblement l'équipe s'est fait plaisir : les road movies à scooter sont dantesques ! Tout est loupé : scénario inexistant, acteurs en dessous de tout, dialogues catastrophiques, images abominables... jusqu'au générique de fin qui est un modèle du genre : impossible de rêver plus kitsch !
Bref, un film absolument ridicule qui a tout de même eu le mérite de me faire rire aux éclats à une ou deux reprises tant il était mauvais.
BibliOrnitho
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le 25 avr. 2014

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