Le travail d'un réalisateur de porno, à travers ses making off.
En présentant son film à la salle, Raphaël a déclaré qu'il avait voulu conserver ce côté brut des séquences, sans réellement y ajouter quelque chose, ou entièrement le transformer.
Force est de constater que l'ensemble est très inégal, dans ce qu'il montre et surtout comment c'est perçu. On a alors une première partie drôle, divertissante, nous montrant la réalité des acteurs et actrices dans des situations peu intuitives. Le côté faux des films ressort parfaitement et c'est sans concession que la vérité ressort de l'ensemble.
La seconde partie ne montre pas cet entrain et ces coulisses si « originales ». On a alors un portrait plus personnel de HPG, ses pensées, son appréhension du métier et de ses facettes. Cette deuxième partie, nécessaire dans un sens, à achever mon intérêt pour le personnage. Pas que la nature des rapports change, juste que le côté surprenant s'estompe pour laisser place au commun et aux clichés.