Un ingénieur se voit proposer le boulot de ses rêves en travaillant en tant que tel dans les mines d'un pays d'Afrique noire. Seulement, son épouse refuse de quitter l'Italie, et elle va donc rester sur place, avec une des dernières discussions où elle refuse pour le moment d'avoir des enfants. Cet homme, nommé Giorgio, va demander à un proche de la surveiller durant tout le temps où il va s'absenter, deux ans quand même.
Ça se faisait beaucoup avec les films où jouait Elvis Presley, Johnny Halliday à ses débuts ou Eddie Constantine, ceux-ci poussaient la chansonnette en cours d'histoire, pour attirer non seulement le public, mais aussi vendre des disques. C'est également le cas dans Il ragazzo che sorride, où Giorgio est joué par un chanteur très connu en Italie, Al Bano, et il sera accompagné plus tard par une autre personne qui porte la voix à savoir Rocky Roberts, qui joue un mineur portant sans arrêt des lunettes de soleil. Ce qui n'est guère crédible quand passe son temps dans les grottes mais passons...
Même si c'est une comédie, portée par les facéties de Nino Taranto, assez drôle en tant que propriétaire d'un magasin qui apprend en même temps que sa femme va avoir des jumeaux alors qu'il a déjà 50 ans, ça parle aussi en fond du rôle de la femme en tant que mère. Car si on apprend que l'épouse jouée par Susanna Martinková ne veut pas partir, ça n'est pas vraiment par manque d'intérêt, mais parce qu'elle ne peut avoir d'enfants, et donc a peur de se faire rejeter par son mari. Sauf miracle de la science... Quant au titre, il a sa justification en toute fin d'histoire, avec ce petit garçon de couleur noire qui joue le fils de Rocky Roberts.
Au final, même si les chansons font saigner les oreilles et que la mise en scène est d'une grande platitude (en plus d'être au format carré), ça reste de la romance à l'eau de rose qui se tient,même si mineur (humour) malgré tout.