Le film de Cortellesi divise les critiques de France : pour les journaux de gauche, il s'agit d'un "film catholique à l'eau de rose" réconfortant, pour la droite, d'un film politiquement correct. Rien de plus faux.
Il ne faut pas tout dire de ce film pour ne pas en gâcher le final. Mais une chose est sûre: la légèreté avec laquelle Cortellesi raconte cette histoire en noir et blanc dans une Italie de l’après-guerre ne vise pas à faire passer des messages moralistes. Ce n’est pas non plus un clin d’œil au genre néoréaliste. C’est plutôt un hymne très actuel à la lutte contre le patriarcat, qui est le responsable de tant de féminicides partout dans le monde. Un phénomène qui voit moins de victimes en Italie qu’en France. Le statistiques sont là pour le démontrer.