Ce film sort officiellement en France le 13 mars soit dans plus d’un mois a l’heure où j’écris cette critique. Alors, me demanderez vous, comment diable ai-je fait pour voir ce film, dans un cinéma en plein cœur de Paris, si vite ? Je vous dirai pas, niark niark niark.
Bref j’ai vu C’est Encore Demain, et c’est du grand cinéma. Cette critique sera brève, en même temps y’a moins de trucs à dire après avoir vu un sans faute comme ce film que lorsqu’on sort d’une séance d’un film comme Barbie. Oui, oui, je vais encore attaquera Barbie, mais primo j’aime bien m’attaquer au films qui ont eu du succès, et des films VRAIMENT très nuls qui ont du succès ça arrive rarement donc faut en profiter, et secundo je pense que ça peut être intéressant de comparer Barbie avec C’est Encore Demain, tant l’un nous présente un féminisme des plus abjectes et l’autre un véritable message engagé.
C’est ce qu’a réussi a faire Paola Cortellesi. J’ai craint, au début du film, qu’elle reproduise les erreurs de Greta Gerwing en posant des grosse répliques un peu lourdes : « Tu es une femme donc je vais moins te payer! ». Oui, d’accord elle vit dans une société ultra patriarcale, on a compris, bref j’ai trouvé que le film manquait de finesse au moment de poser le décor. Mais c’est seulement à la fin du film que l’on réalise pleinement toute la subtilité du message. C’est pour ça que j’espère sincèrement que Gerwing ira voir ce film. La ou son film est d’une lourdeur insupportable celui de Cortellesi vise bien plus juste. La ou Barbie nous fait presque détester le féminisme, Il Reste Encore Demain nous le fait adorer. Bien sûr le film porte beaucoup sur son message, mais il n’y a pas que cet aspect qui est réussi.
Tout d’abord, parlons de l’image. C’est à la mode en ces temps-ci, à Hollywood, de fait en du noir et blanc. Et bien sachez qu’à mon goût, le noir et blanc de Cortellesi est bien plus beau et infiniment plus agréable à regarder que dans des films à plus gros budget sortis récemment utilisant ce processus, comme par exemple Pauvres Créatures, qui était, à vrai dire, plutôt désagréable à regarder (j’avais eu une grosse migraine en sortant de la séance).
Mais Mme Cortellesi ne s’arrête pas là ! Car en plus de faire une bonne réalisatrice, c’est aussi une excellente actrice et les scènes que son personnage Delia partage avec son mari Ivano (joué par Valerio Mastandrea) sont extraordinaires.
Ainsi, peuple de France, prépare toi, car la bombe atomique Il Reste Encore Demain arrive, et ça va secouer.