Notre belle Cécile de France est amoureuse de ce jeune homme pas encore déniaisé, vivant chez ses parents et à la campagne qu'il veut quitter pour Paris, conquérir le monde. Sa poésie qui ressemblerait à celle de Victor Hugo ou Alphonse de Lamartine, ne lui suffit pas et, certes, il couche dans les champs avec sa belle voisine qui n'en peut plus de ce vieil époux obnubilé par la préfecture des Charentes. Une fois à Paris, il côtoie les filles des rues, les prostituées, peut-être et des comédiennes et s'amourache de Coralie qui récite Racine au théâtre. La rue de Rivoli, plus ou moins reconstituée avec du sable et de la terre, avec quelques planches pour la traverser car elle suinte des eaux des égouts débordant des maisons déglinguées où loge un peuple à l'affût du moindre travail qui puisse lui permettre de vivoter, est le théâtre des spéculations les plus hardies. Sa découverte de la capitale est catastrophique, il se fait dérober l'argent que sa famille lui avait donné avec peine. Sa rencontre avec un autre gratte-papier et du journalisme finira par le dessaler. Tu connais la suite et là, entre deux musiques, baroque, Bach et Rameau sans doute pour l'ancien régime et romantique avec Schumann et Schubert pour faire le lien, il s'enfonce allègrement mais doucement dans la fange et s'il retrouve Louise, elle par contre, ne le reconnaît plus.