Another one bites the dust
Avec un titre et un synopsis intrigant, une moyenne plus que correcte, c'est sans crainte que je me suis plongée dans ce film.
Quelle erreur, fichtre !
35 minutes, c'est le temps qu'il aura fallu à cette supercherie pour battre à plate couture mon envie de la voir.
De fait, je m'interroge avec force et douleurs. Quelle est donc cette sorcellerie qui corrompt les esprits critiques de ce lieu ? Suis-je aveugle ? Insensible ? Ais-je perdu mon âme d'enfant ? N'aimais-je plus la poésie et le lyrisme ?
FOUTRE NON, à toutes ces questions.
Alors quoi ?
Je ne sais pas.
Peut-être que je pars plus objective car n'étant pas une fan de Nightwish (dans le sens que je n'écoute pas souvent) ou peut-être que ça me porte préjudice, ratant le sens profond qui lie l'album au film et vice-versa.
Peu importe, au final, cette expérience me fût péniblement ennuyeuse.
Entre des jeux d'acteurs mauvais, des répliques dignes d'une sitcom de seconde zone, une photo pas franchement bandante (si ce n'est de temps à autre, ô surprise, des séquences intéressantes telles que [spoiler] la scène du suicide du père et la danseuse qui chute; la conversation à l'hôpital entre le médecin et la fille, dans un décor totalement épuré et blanc; quelques passages dans le cirque flippant[/spoiler]), des moments musicaux inopportuns (et cette chanteuse pleine de grimaces qui tape sur le système), cette surenchère du baroque jusqu'à l'indigestion; non, vraiment, rien à quoi me raccrocher pour me donner envie de terminer mon visionnage et c'est pourtant assez rare !
Ma note ainsi que ma critique seront probablement jugées sévères mais honnêtement, je m'en tamponne un peu.
Donnez-moi du vrai film à la poésie grinçante, pas un ersatz qui semble avoir été enfanté par un Burton désabusé et un Gondry over fauché et je cesserai de me plaindre, pardi !